Il n’y a rien de pire que le grincement de craie sur le tableau noir pour commencer la journée. Et encore cela n’est rien comparé au fait qu’il faut rester concentré pour pouvoir résoudre toutes les équations que le prof de math’ noté avec un petit sourire presque avec une pointe de sadisme. Comme si ces différentes problématiques qu’il nous posaient. Je soupirais lourdement, posant ma tête dans le creux de ma main, le coude sur la table pour soutenir ma tête. Je fixais le tableau avec lassitude, cherchant au fond de moi le courage de retranscrire l’exercice sur ma copie. Du fond de la salle j’observais mes différents camarades de classe, certains étaient déjà entrain de remplir leur copie, pendant que d’autre avaient l’air d’avoir assez de mal. Je finis par prendre un stylo pour résoudre les équations sur lesquelles on travaillait depuis déjà deux semaines. Certes je n’étais pas un grand fan des cours, mais la à force de toujours faire la même chose, cela commençais vraiment à m’insupporter au plus au point. Une fois ma copie remplie, à une demi heure de la fin du cours, je commençais déjà a ranger mes affaires. Lassé d’attendre que la cloche sonne pour annoncer la fin du cours, je me levais, allant poser ma copie sur le bureau du prof et prit la porte sans rien ajouté. J’allais surement encore être convoqué pour expliquer mon comportement. Peu importe, je faisais ce que demandait le prof’ sans trop râler, en plus je lui rendais les devoirs qu’il demandait en temps et en heures, alors il ne fallait pas non plus m’en demander plus.

Pendant la pause déjeuné j’avais rejoins un groupe de terminal, histoire de rester dans la danse et de ne pas me faire doubler. Je comptais bien rester le plus proche possible du somment de la pyramide. Et j’étais prêt a tout pour cela, je ne comptais en aucun me faire marcher sur les pieds. Pendant la pause, nous parlions de chose banale, je ne faisais qu’approuver leurs idées, juste pour continuer de leur graisser la patte. Une fois la pause terminé, j’avais une heure de vide, avant d’aller en sport. Ainsi j’avais largement le temps de repasser au dortoir pour y déposer mes affaires de cours et récupérer les affaires de sport que j’avais préparé la veille. J’avais pour habitude de mettre mes propres affaires lorsque j’allais courir, mais la en cours, je n’avais d’autre choix que de me restreindre à mettre « l’uniforme » de sport imposée par l’établissement. Dans un sens je ne m’en plaignais pas, il avait un minimum de style dans la tenue qu’il nous imposait. Il allait bientôt être trois heure moins vingt, j’arrêtais donc de rêvasser, pour me rendre au gymnase. J’avais encore une petite dizaine de minutes pour me changer. Il n’y avait plus grand monde dans les vestiaires, la plupart étant déjà tous dans le gymnase attendant d’avoir les consignes de notre prof de sport. Je me changeais tranquillement, arrivant juste à l’heure dans le gymnase et pas une minute avant.

J’avais repéré quelques nouveaux visages. Ce n’était pas souvent d’ailleurs que de nouveaux élèves s’invitaient aux cours d’athlétisme. Certes les cours de sport, obligatoire et ouvert à tous était important, de plus l’athlétisme touché un peu a tout, que se soit la cours, les lancés et es sauts. Après l’échauffement habituel, que je trouvais assez cours aujourd’hui, le prof nous demanda de se trouver un partenaire. L’exercice était simple, à deux nous devions nous affronter dans un simple sprint. Ce qui me fit sourire, j’étais loin d’être le meilleur, mais avec ces nouvelles têtes j’avais de très bonne chance de briller. J’étais loin d’être un novice, l’athlétisme était le sport que je pratiquais le plus. J’étais plus doué sur les 100m haie, mais même sans obstacle je me battrais pour garder l’avantage des mes excellents départ. Je me rapprochais d’un des nouveaux, il semblait soupirer. Je ne l’avais jamais vu ici, mais il semblait avoir une bonne condition physique. Tant mieux je ne voulais pas non plus rivaliser avec un handicapé. Une fois à coté de lui je lui fis une tape amicale dans le dos, l’accueillant avec le sourire avant de prendre la parole :

« Alors, ça te dis d’être mon partenaire, p’tit nouveau ? »

J’étais surement trop confiant de l’accoster ainsi, mais c’étais ma façon de me comporter avec les autres. Bien que je sois gentil et poli, je les considère comme inférieur du moment qu’ils n’ont pas fait leur preuves sur la piste. Des petits groupes de deux se formaient petit à petit. Les habitués se mettaient entre eux, connaissant le niveau de chacun et souhaitant en découdre une fois de plus l’un contre l’autre pour savoir qui restera le meilleur. Le premier départ fut lancé dans un coup de pistolet. Deux petits nouveaux cherchaient à prendre l’avantage pour passer la ligne final en tête. Ils n’avaient pas l’air bien rapide, j’avais surement raison de ne pas avoir choisi l’un d’entre eux…